Fabienne CARTEL
C’est lundi, veille du 1er mai, la ville s’éveille.
Le soleil voudrait rayonner mais il ne peut pas pousser les nuages, nombreux et épars.
Il pleut sur la ville, une pluie froide.
Il vente sur la ville, un vent qui bouscule.
La clarté augmente néanmoins mais toujours peu de signes d’activité… Un parapluie rouge et blanc avance à grands pas, trois canards se dandinent lentement…
Et moi je suis en suspension dans cette boîte, dans le cadre de lumière qui se reflète sur la vitre, j’ai rendez-vous avec ma ville… Je suis heureuse de cette communion…
Veille du 30 avril 2018, 6h37.