Ce que je vais découvrir ? Je ne le sais pas encore. Mon hôtesse est agréable et nous montons sur le toit du parking. Un cube en bois est planté là ! C’est très théâtral ! Une fois dans cet « abri de fortune », la ville est « à mes pieds ». L’aube est laiteuse, la vitre criblée de gouttes me donne à voir un paysage troué. De menus babillages me parviennent, provenant des commerçants du marché déjà bien installés. « A la Vallée d’Auge », on ne boit pas encore. « A la Cantonade » oui ! Je m’aperçois que le restaurant du « Duc de Bouillon » a fermé ses portes : encore une trace du passé ébroïcien qui disparaît.
Le jour s ‘est levé sans faire de bruit, je distingue mieux les haubans de nos illustres édifices : 2 d’entre eux sont érigés en pointe, les 2 autres ont un dôme rond plus gracieux.
Les toits de la mairie semblent se hisser pour que je les aperçoivent mieux tant mon regard s’aiguise à mesure de son observation.
Je veille, tous ces monuments veillent aussi, même les collines sont des guetteures.
Sur la place, le bruit s’est intensifié, les pigeons passent au ras de moi ; on me regarde…
C’est bien d’apprendre à veiller les uns sur les autres et je salue cette initiative empreinte d’humanité en contact avec le cosmos.
Veille du 8 novembre 2017, 7h54.