Passées les quelques minutes pour apprivoiser un vertige naissant, je me suis laissée happer par l’envie de regarder ce que je ne prends jamais le temps de voir. Le changement de luminosité et le changement des couleurs attirent le regard. Mon esprit navigue entre l’envie d’imaginer la vie des gens qui passent sous mes pieds et se laisser aller, errer sans but en suivant le vol des oiseaux qui ont accompagné ma veille.
Bizarrement, on se dit qu’une heure seule avec soi-même ça va être long et en fait, pas du tout. Paradoxalement, on a l’impression que le temps s’arrête alors qu’il file. Etonnant mais jolie expérience !!
Veille du 3 juin 2017, 20h51.