Ma première impression en entrant dans la cabine est le bruit. Tout est étouffé et tellement différent de mon jardin dans lequel je prenais un café en me préparant à venir. Là-bas, la nature qui s’éveillait avec le jour et tous les chants d’oiseaux, ici le silence de la ville qui dort encore.
Ensuite mon regard se porte sur la place Clémenceau. Presque vide. Cependant, une semi-remorque approvisionne le Carrefour City. Ceci me fait penser au fait que les poids lourds n’ont théoriquement pas le droit de circuler dans Evreux entre 10h du soir et 6h du matin. Mais on est bien en France et beaucoup s’estiment non concernés par les règlements (il faut bien livrer les magasins, mais est-ce que 4 palettes nécessitent un camion de 30 palettes). Chacun réclame son privilège pour être différent des autres. Merci M. Le Maire de faire respecter vos règlements.
Je lève un peu plus les yeux et je vois l’architecture de la place.
Elle n’est pas si mal que ça, avec une harmonie certaine. Par contre, les commerces défigurent totalement le rez-de-chaussée, aucune unité, des couleurs pas possibles. Tout est à reprendre.
Et l’heure passe. Il est tôt, mais pratiquement pas de circulation, peu de piétons. La place appartient encore aux pigeons.
Veille du 11 juin 2018, 5h52.