Alors par où commencer… L’enthousiasme de participer à une telle expérience, la curiosité d’une telle installation et puis on se laisse bercer par le coucher de soleil, qui lèche les façades et s’en va. Un sentiment de bienveillance laisse place à une somnolence. Les tensions s’effacent pour ressentir une nonchalance, une certaine mélancolie. Une ville qui vous enveloppe, des hirondelles qui vous offrent un ballet, des canards qui viennent chercher un peu de chaleur citadine. Mes situations cocasses d’apercevoir des gens de connaissance. Entendre ces bruits familiers auxquels on ne porte plus attention, la sonnerie du Beffroi. Inventer les dialogues des passants, échanger des regards avec des personnes qui lèvent la tête. C’est un véritable voyage, apaisant. C’est bon de prendre le temps, de ne pas le voir s’écouler alors qu’on voit sa ville se ralentir, qu’on imagine s’endormir.

Veille du 15 mai 2018, 20h29.