Ce soir, je me mets en veille de mon quotidien après avoir quitté mon accompagnateur que je remercie pour la « mise en selle ». Animé dans cet abri, je reste dans l’idée d’une grande découverte avec une solitude apparente.
Je ne me débarrasse pas facilement d’un premier stade d’observation, par strates, du sol au ciel. Ce sol piétiné, roulé où le dynamisme, le mouvement est omniprésent.
Le stade « neutre » des façades avec leurs trous fenêtres.
Puis on prend de la hauteur dans tous les sens et on observe les toits ; terminaisons architecturales qui retiennent longtemps mon attention. Je retiens une beauté de composition des cheminées avec ces toits multiformes. Puis on laisse partir l’observation vers le lointain, collines, clochers et malheureusement un ciel décidément gris uniforme, sonorisé par la pluie sur mon abri.
J’ai vu ce que j’ai observé et porte maintenant un regard sur ce que j’ai vu ! D’où certains constats mais aussi quelques réflexions. La dynamique du sol s’oppose au calme et à la sérénité quand le regard s’élève. Je me suis sentie VIP comme un capitaine de navire.
Merci pour ce moment de grand privilège.

Veille du 10 février 2018, 17h06.