Entrée dans « la tour », le ciel est à la mi-temps entre nuit et jour. Première sensation, le titre du livre de Richard Borhinger « C’est beau une ville la nuit ».
Les toits me font penser à la peau d’un chat qui dort. Calme, silence, le temps qui s’arrête. Méditations. Le clocher sonne 9 heures !… Des pigeons m’accompagnent. Quelques passants sur le parking de la place du Marché, attirés par ce qui semble être la seule vie « palpable » : le supermarché « Carrefour ». Je pense aux « veilleurs » qui, sur les tours de gué, protégeaient la ville de ses ennemis potentiels. Mais ce matin c’est la paix, le bonheur de la paix.
Passé et présent : les toits sont hérissés d’antennes de téléphonie ! Le silence n’est donc qu’intérieur… Quelques bruits de voitures qui passent, mais peu, très peu.
Le soleil vient de se lever. Il fait beau, quelle chance, et presque froid.
Je pense aux plantes qui « vivent » surtout au lever du soleil et je comprends pourquoi. Une heure, c’est si court !…

Veille du 14 janvier 2018, 8h45.