Ici et maintenant, doucement.
Hermano Sol, hermana Luna… Estoy con ustedes.
Des avions sans imagination vont tout droit, leurs passagers rêvent d’évasion et de voyages… sûrement.
Les petites lumières de la ville se sont éteintes, le spectacle a commencé.
Le soleil veille sur notre ville insignifiante, encore endormie. Je ne vois que du béton, de la construction, de l’agencement et de l’histoire.
Des enseignes… trop d’enseignes, heureusement d’en haut elles paraissent dérisoires.
La lumière et la chaleur inondent ma petite cabane, réchauffent mon attente et me transportent dans ce paysage.
Je suis bien. En paz.
La maquette que je regarde est inactive. Je veille l’absence de mouvement. Le moteur, l’énergie des intentions humaines ne s’est pas encore embrasé.
Le soleil veille sur nous… encore combien de temps ?
Merci pour cette parenthèse.

Veille du 3 juin 2018, 5h55.