Arrivée à 7h35.
Le soleil va sortir.
Je cherche à repérer, parmi les monuments du centre-ville, le Théâtre.
Je ne le trouve pas.
Déçu…
Je comprends alors que ce toit dans le périmètre de la Mairie c’est le toit de la cage de scène.
Heureux…
Le soleil pointe, lentement.
Ebloui…
Il recouvre tout et plonge dans l’ombre du contre-jour tous les toits d’Evreux. La cage de scène qui contient la machinerie du théâtre, censée représenter la machine du monde disparaît pour laisser place au dieu soleil qui va éclairer le monde. Comme au théâtre. La représentation peut commencer.
Je regarde alors le ballet (car c’est un véritable ballet) des voitures et des gens qui dansent sur le parking à mes pieds. Je suis au paradis, au-dessus de la scène.

Veille du 18 septembre 2018, 7h36.