Le regard cherche des lieux et des repères connus, comme pour se rassurer inconsciemment sans doute. Puis, petit à petit, le regard s’égare et s’attarde sur des détails que la perspective et l’angle de vue révèlent.
En dessous, les habitants vaquent à leurs occupations, inconscients qu’ils sont observés et nous livrent des bribes de leur intimité.
La nature s’invite dans le paysage urbain bien plus qu’attendu. Un grattement sur la paroi de l’abri révèle une guêpe, ouvrière acharnée qui, de ses mandibule récolte des fibres de bois, sans doute pour consolider son propre abri. Le ballet aérien des martinets occupe le ciel nuageux et accompagne de leurs cris stridents la cloche du beffroi qui rythme et égrène le temps qui s’écoule. Une pause urbaine qui révèle un autre visage sur notre ville bien connue.

Veille du 20 juillet 2018, 20h48.