La pluie, l’orage, les reflets, les nuages.
C’est quand la nuit ? Je me demande souvent.
Pas tant que je distingue les oiseaux du ciel.
Quand la pluie commence à tomber, les gens marchent ou leur reflet, les intrus roulent sur leur double, – personne n’y pense, à plat ? – la pluie dédouble et efface la solitude – même celle du lampadaire sur le toit – côté ouest – que j’attendais en vain de voir s’allumer / sa tête penchée. (Aucun d’ailleurs, en fait.)
La nuit ne tombe pas > tout se grise.
L’orage deux fois, génial, moi vigie sur le toit et ça tonne et ça explose de lumière – pas très près quand même.
L’impression d’être sur le toit d’un paquebot – côté ouest – à cause de ces auteurs sur le plat de béton.
La pluie qui griffe puis [???] sur côté (est) puis les deux. Une [???] contre la vitre.
L’eau qui passe sur la pente en flaques bues par le bois – l’odeur du bois en entrant !
1 homme en bas avec ses enfants, côté est, qui me fait coucou [???] que lui aussi l’a fait et que c’était – dessin pouce levé puis le flash de son appareil [???] plusieurs fois, je pars à l’ouest, je fuis.
Et où sont les moutons sous ses trombes d’eau, sous ces rideaux noirs verticaux ?
Et les oiseaux dès que la pluie s’arrête. Leur voix. [???]. Les nuages, les nuages.
4 mouchoirs plus tard. Grand calme.
Veille du 14 avril 2018, 19h44.