Il ne s’est rien passé d’extraordinaire mais on peut tout de même parler de choses insignifiantes je suppose… Le lundi matin ne fut pas si frénétique que ça. La ville se réveille petit à petit, un passant pressé, un papa stressé, un jeune homme dans l’attente que l’on semblait avoir oublié (mon « compagnon » de veille).
Tous les sens sont en éveil ! La solitude aussi. Une introspection s’impose… Je veille mais aucune bienveillance, aucune sympathie (à la rigueur ponctuelle) pour ce qu’il y a en bas.
Je n’ai ressenti qu’un sentiment de toute puissance, de domination. Puis le vide, le monde en bas tourne, en ce lundi matin comme il l’aurait fait si je n’avais pas été là. Nous ne sommes rien finalement. Une sympathique méditation.

Veille du 12 mars 2018, 7h16.