La découverte
Nous ne pouvons que nous imaginer à quoi va ressembler la veille et le réceptacle avant de la faire et de monter dedans. Une véritable énigme jusqu’au moment de commencer. Ce fut un véritable bonheur.
La magnificence.
J’ai eu l’honneur de contempler mon premier vrai lever de soleil, ce fut magnifique. J’ai eu l’honneur de contempler le marché et le commencement de la journée, de la vie qui se mouvait au fil que le soleil se levait.
Bien que le masque « m’empêchait » de porter mes lunettes, j’ai pu observer la vie autrement. Dans mon texte je trouve qu’il y a beaucoup de références à la vue. Effectivement, nous sommes enfermé dans un espace où il semble que la contemplation soit notre seul refuge, mais lorsque nous avançons dans cette veille, nous nous apercevons que nos autres sens peuvent eux aussi avoir un rôle.
En effet, l’écoute, les sensations de notre corps, l’odeur de cuir du masque, du bois… tout cela nous plonge dans un autre univers, à l’abri de tous où le temps semble s’arrêter pour vous pendant qu’il semble s’accélérer pour les autres. Des questions peuvent alors venir : Sommes-nous à l’écart de tous ? A l’écart de la vie ? Ou est-ce les autres dans leur affolement, leur frénésie, leur quotidien qui échappe à la vie ?
Plusieurs étapes ont été traversées durant cette veille. J’ai découvert, j’ai contemplé en pleine conscience, j’ai admiré le lever du soleil, j’ai ressenti, j’ai bougé et j’ai chanté.
Le retour à la réalité
Après s’être fait à l’idée de rester 1 heure à l’écart de tout ou au contraire en fait immerger totalement dans ce qui est ma vie, le moment présent, il est dur de retourner à nos impératifs, à ce qu’on pourrait nommer la réalité et qui est plutôt notre quotidien.
Donc pour conclure, ça a été pour moi une expérience bluffante difficile à être expliquée par des mots !

Veille du 14 mars 2018, 7h12.