Un soir, une heure pour voir tout, comprendre tout. Essayer de se trouver une place dans cette ville, cet instant et ces gens. Ces gens, ou curieux de la présence du veilleur, plus gardien que protecteur, ou ignorants, vaquant à leurs occupations si futiles et si importantes à la fois. Tout ou rien. Etre seul et être en communion avec les autres veilleurs. Se sentir supérieur et si insignifiant. Porter un autre regard sur cette ville qu’on aime ou qu’on déteste. Un moment d’introspection rare et intense qu’on voudrait retrouver plus souvent.

Veille du 24 janvier 2018, 16h38.