« J’ai vécu cette heure un peu comme une retraite, une parenthèse « hors du temps ». Les bruits de la ville arrivent très atténués et seul le regard est sollicité. J’ai été la spectatrice attentive de l’agitation de la vie quotidienne sur la place (les parents qui amènent leurs enfants à l’école) sans y participer, sans être acteur. Etre ainsi, à la même hauteur que les oiseaux qui traversent la place à tire d’ailes est très agréable.
J’ai été surprise de voir qu’au-delà du gris des toitures en ardoise et du marron des toits de tuiles c’est le vert qui domine. Il y a des arbres partout et on voit l’arrivée de l’automne aux quelques touches de jaune et d’orange dans les feuillages. La couverture nuageuse ne m’a pas permis de voir le soleil mais on voit nettement la clarté s’intensifier.
C’est une expérience très intense de présence solitaire mais reliée au monde des humains en bas. »

Veille du 2 octobre 2017, 07h57.