Quand je suis rentrée dans cette boîte, je me suis retrouvée face au mauvais temps d’Evreux en me demandant ce que j’allais bien pouvoir observer si le ciel restait gris. Et puis masquée et donc sans mes lunettes je me suis retrouvée dans le flou face aux passants d’Evreux. Et pourtant, j’ai fini par être intriguée par leurs allées et venues. Je me surprenais à observer une silhouette jeune et frêle à son entrée dans une voiture et partir en conduisant. Je suis aussi longtemps restée à observer ce chien attaché à côté de la poubelle. Je n’avais pas vu qui l’avait laissé ici ni quand, et personne ne lui prêtait vraiment attention, alors j’ai veillé sur lui jusqu’à le voir heureux de retrouver son maître. J’étais fascinée de savoir que pour lui, juste voir son maître le remplisse de joie. Et puis, je me suis retrouvée étonnée de voir autant de gens si pressés d’aller dans ce carrefour market, comme s’il cachait un trésor. Je n’avais qu’une seule envie : de le découvrir avec eux. Et puis après, je me suis dis que c’était fou qu’autant de personne aient cette routine. Moi, dans le flou, je me suis sentie si éloignée de cette routine et encore plus que d’habitude, je me suis sentie à l’écart de cette routine métro-boulot-dodo. Je pourrais encore écrire des pages et des pages sur ce que j’ai vu pendant 1h mais je voudrais finir par remercier Serge qui a veillé sur moi pendant que je veillais sur Evreux.
Mélanie

Veille du 18 mars 2018, 18h03.