Cette veille était un regard sur la ville, sur les gens qui l’habitent et sur la personne qui la veille.
En une heure, il ne s’est passé que quelques minutes. En une heure, les gens étaient tous différents et pourtant si semblables, dans leurs manières de vivre leur vie. Au final, cette veille se passe dans un décor répétitif : toujours le même paysage pourtant si changeant à cause de la luminosité ; toujours ses habitants qui garent leurs voitures et vont faire les courses alors que chaque personne est différente ; et enfin toujours ce veilleur, au lever et au coucher du soleil, qui, debout fait parti de ce décor répétitif.
En tant que veilleur, j’ai eu l’impression de ne pas connaître la ville, de ne pas connaître les gens qui l’habitent ? Et pourtant dans ce même moment je savais que c’était la ville dans laquelle j’habite et je sais surtout que je suis au final comme tous les gens que j’ai vu ce soir : semblable et pourtant si différente.
Au final, il faudrait juste lever les yeux un peu plus souvent. Aujourd’hui rares ont été les personnes qui l’on fait.

Veille du 15 mars 2018, 17h59.