Mot du « veilleur »
Un temps pluvieux, un froid glacial mais un abri idéal en haut d’un parking… Un besoin d’apprivoiser le lieu, le besoin de coller son corps sur une paroi, une autre… la tête.., des pas qui résonnent pour finalement observer des contrastes : l’agitation des voitures, des personnes et moi immobile, des teintes grises, des tenues sombres et l’arrivée d’une voiture citronnée qui bouleverse cette palette.
Un silence qui n’est pas, une envie d’éveiller les sens, de fermer les yeux, d’entendre, d’ouvrir, d’épier, d’observer des passants anonymes et des connaisseurs qui lèvent leurs têtes.
Aujourd’hui je suis privilégiée du temps offert dans cet abri au milieu d’une ville, je croyais être encore plus haut… J’appréhendais ce vide, je me suis sentie bien, légère comme une plume.
Merci pour ce moment
Veille du 23 mars 2018, 18h11.