C’est comme dans mes rêves où je vole, sauf ici le vol est immobile. On plane au-dessus de la ville. On observe sans pouvoir agir. On rit aussi parfois à regarder les gens. Et l’on se pose aussi beaucoup de questions étranges :
– Alors qu’il fait si froid, pourquoi sur cette centaine de cheminées, seule huit fument ?
– Moi qui aime tenir la main de ma belle, le ferai-je encore dans quarante ans comme ce couple d’octogénaire ?
– Si j’avais été nu, est-ce que les gens m’auraient d’avantage regardé ? Combien de temps aurai-je tenu avant que l’on vienne me déloger ?
Ce fût une belle expérience. Content d’y avoir participé.
Sylvain

Veille du 3 mars 2018, 7h34.