Drôle de temps. La mise en route demande quelques minutes, jusqu’à ce qu’on n’entende plus sonner le beffroi et que les quelques coups frappés à la porte nous surprennent.
Alternance entre moments d’observation et de réflexions plus intérieures. Les uns répondent probablement aux autres.
Etourdissement aussi. Par le souffle du vent, le cliquetis de la pluie et surtout le ballet des voitures auquel on fini par ne plus accorder d’attention. C’est aussi découvrir la ville autrement. Se rendre compte que la nature est présente tout autour mais si peu a l’intérieur, que chaque branche qui dépasse est localisable et mérite surtout notre protection.
La vie de tous les jours qui ne peut s’empêcher de se rappeler à nous. La famille et son organisation, le travail et ses défis. Et puis la tristesse de la perte récente d’une grand-mère à l’inhumation de laquelle nous avions écouté du France Gall.
Bref observation et réflexion, amusement et solitude, sentiment d’exposition à mesure que la lumière extérieure disparaît.
J’arrête là car une heure peut entrainer des notes et réflexions pour laquelle ce cahier ne suffirait pas.
Pour conclure donc : mort aux écrans, à la téléphonie et vive la vie et le temps qui passe.

Veille du 7 janvier 2018, 16h14.